Wednesday, January 31, 2007
TIMING
Tuesday, January 30, 2007
PATINS ET GADIN
C'est les années 50. Devant l'hotel de ville de Paris. Robert Doisneau glisse quelques billets dans les poches d'un joli couple d'amoureux, il vient de réaliser la photo d'une ébauche de patin passionné qui lui rapportera beaucoup d'argent.
C'est la semaine dernière. Devant l'hotel de ville de Paris. Des zigotos glissent plutôt bien, j'en prends un en photo. Il le remarque et dit " Faut payer pour photographier". Je lui propose 10 euros s'il fait une chute spectaculaire. Il rigole, refuse et repart sur ses patins.
C'est hier. Dans la Baixa, pas devant l'hotel de ville de Lisbonne mais deux rues plus loin. Je me dépèche, il pleut un peu, zip, je glisse et tombe lourdement sur la calçada mouillée. Grand gadin, rien de cassé, je pense tout de suite à mon appareil photo et file à la Fnac dépenser 5 euros pour acheter une housse protectrice.
C'est la semaine dernière. Devant l'hotel de ville de Paris. Des zigotos glissent plutôt bien, j'en prends un en photo. Il le remarque et dit " Faut payer pour photographier". Je lui propose 10 euros s'il fait une chute spectaculaire. Il rigole, refuse et repart sur ses patins.
C'est hier. Dans la Baixa, pas devant l'hotel de ville de Lisbonne mais deux rues plus loin. Je me dépèche, il pleut un peu, zip, je glisse et tombe lourdement sur la calçada mouillée. Grand gadin, rien de cassé, je pense tout de suite à mon appareil photo et file à la Fnac dépenser 5 euros pour acheter une housse protectrice.
Monday, January 29, 2007
TING TING
Tuesday, January 23, 2007
ABORTAR EM ESPAÑA, NUNCA MAIS !!!
Irrité par la démagogique campagne publicitaire " Não obrigada". Les slogans utilisés, sur un fond dramatiquement noir, disent implicitement que ce vote équivaut à une prise de position pour ou contre l'avortement en tant que tel ( comme si le " oui" allait introduire l'avortement au Portugal!) alors qu'en réalité c'est une prise de position pour ou contre la misère et le danger des avortements clandestins actuellement pratiqués dans ce pays. C'est aussi une prise de position contre l'hypocrisie sociale, les femmes qui en ont les moyens allant avorter en toute sécurité en Espagne. Le plus caricatural de ces slogans é o " contribuir com os meus impostos para financiar clinicas de aborto": l'argument du coût économique est en lui-même déplaisant face à la misère sociale ( il va falloir payer pour ces pauvres qui ne peuvent pas aller faire ça à l'étranger). Il est sans doute faux, les poursuites policières et pénales actuelles de même que les conséquences médicales des avortements clandestins ont aussi un coût. Mais surtout pourrait-on accepter un affichage publicitaire en faveur du "oui", payé par un syndicat sur le thème de la lutte contre le chomage et mettant en valeur le nombre d'emplois créés dans les services hospitaliers pour répondre à la nouvelle demande? Ou encore ne trouverait-on pas bizarre qu'un groupe d'entrepreneurs fasse une campagne pour le "oui"argumentant de la possibilité de résorber, grace à la création d'unités nationales, une partie du grave déficit de la balance commerciale vis à vis de l'Espagne??
LA VIE EN ROSE
HORTOGRAFIA
A propos de mes " Pastéis de Natas" j'ai reçu quelques piques ironiques sur les erreures commises quand je me lance à écrire en portugais. On m'a même dit " parece um cigano", ce qui dans ce pays ne sous-entend aucune nuance positive. J'admets que je suis un peu nul, c'est bien pour ça que je préfère écrire en français. Mas tambem apetece dizer:" O erro ortografico é a manifestação individual da lingua comum.Tem significado psiquico e força cultural, tal como o sotaque. Traduz a personalidade do escritor e , as vezes, pode ter graça. "
Monday, January 22, 2007
LOIN DE PARIS
J'avais rendez-vous à Paris, au Père Lachaise. Il aurait fallu prendre l'avion. J'ai choisi la voiture et je suis allé au cimetière dos Prazeres. Vue sur le Tage et promenade sans but parmi les statues silencieuses. J'ai bien aimé une ange, assise, pensive, qui avait l'air de s'ennuyer pour l'éternité. Un peu après Sylviane m'a téléphoné. On a parlé de ceux qui étaient à Paris, au Père Lachaise.
Sunday, January 21, 2007
PASTÉIS DE NATAS
ORGANISER L'ESPACE
Hier, soirée vodka comme d'habitude. Cheguei a conclusão que la " Stalingrad" est franchement meilleure que l' " Absolut". Ce matin, problème. Il n'y a plus de place sur le présentoir porte-bouteilles. J'avais pourtant pris le grand modèle. Il va falloir en installer un deuxième sur le balcon. Demain j'irai à Ikéa.
Friday, January 19, 2007
PRETO NO BRANCO
On voit souvent sur les trottoirs de Lisbonne, un ou deux hommes, le plus souvent de race noire, s'amusant à taper sur des petits cubes de pierres noires et de pierres blanches. Il s'agit pour eux d'encastrer adroitement dans une portion de trottoir mise à nu, les cubes noirs et les cubes blancs pour obtenir, par effet de contraste, une forme géométrique qui correspondra esthétiquement en aval et en amont avec le reste du trottoir déjà recouvert de cette sorte de mosaïque. De temps en temps un troisième homme, le plus souvent de race blanche, apparait et donne quelques brèves instructions aux joueurs. Quand tout l'espace de trottoir a été tapissé de noir et de blanc, les deux joueurs passent à la seconde phase de la partie. Ils utilisent, traditionellement, de lourds morceaux de bois qu'ils soulèvent et laissent retomber verticalement sur les cubes de pierres pour que ceux-ci s'enfoncent bien dans la terre. Étant donnés leur sens du rythme et leur efficacité gestuelle ( il ne faut pas oublier que dès le plus jeune age ils sont entrainés à piler le mil), le spectacle est d'une grande beauté et attire facilement l'intérêt des touristes.
Wednesday, January 17, 2007
PAROLES
"Quelles personnes auraient commencé de s'aimer, si elles s'étaient vues d'abord comme on se voit dans la suite des années? Mais quelles personnes aussi pourraient se séparer, si elles se revoyaient comme on s'est vu la première fois"
CHANSONS
C'est l'hiver. Qu'est-ce-que je vais lui chanter ce soir? " Je suis venu te dire que je m'en vais" ou " Tu es comme le vent qui fait chanter les violons et emporte au loin le parfum des roses" ? Que sera, sera.
TIME FLIES
Tuesday, January 16, 2007
S'EN FOUT DU TEMPS QUI PASSE
CONFUSÃO
"J'aime", une seule expression pour tant de sensations, de plaisirs, de douleurs, de sentiments, de contradictions, d'illusions, de manques et de désirs, une seule expression pour dire l'essentiel et pour parler de l'agréable, j'aime Teresa et j'aime le chocolat, que grande confusão!, je n'aime pas ce que tu me dis et j'aime parler avec toi, então?; et la suite que j'espère infinie des évocations: j'aime Lisbonne, j'aime me retrouver à Paris chez Marilo ou chez Jean-Paul, j'aime le Tage, j'aime les nuages, j'aime caresser l'intérieur de tes mains, j'aime les leechies et les mangues, j'aime Baghera, j'aime les livres, j'aime aller au cinéma, j'aime me souvenir de Catherine et de Jean-Michel, j'aime une plage de Goa, j'aime l'odeur du tiaré et j'aime la couleur des flamboyants, j'aime le café + journal du matin, la liste pourrait continuer pendant longtemps et je devrais me considérer bienheureux; je sais aussi que si je faisais une liste de ce que je n'aime pas elle pourrait être sans fin elle aussi. J'aime des gens, des paysages, des odeurs,des rencontres, des souvenirs. Je n'aime pas faire de listes.
Sunday, January 14, 2007
ELECTRICO
Comme un touriste, je suis monté au chateau en prenant l'electrico 28. L'electrico c'est jaune, bruyant, cahotant, hors d'age, petit et joli comme un jouet. C'est hors d'age mais ça roule. Ça roule, ça monte, ça descend, ça klaxonne comme une bicyclette, ça brinqueballe, ça frôle les façades et ça berce le voyageur. Le voyageur il regarde Lisbonne, les escaliers ,les fontaines, les quiosques, les églises, le Tage, le linge qui sèche, les lisboètes et les touristes ( preque plus nombreux que les indigènes le dimanche matin), les chiens et chats qui prennent le soleil. Au retour c'est la même chose et c'est différent, comme quand en se rendormant on rêve d'un rêve qu'on venait de faire.
MAKE A WISH
Encontrei ontem " Make a wish" numa loja de Chiado. Je me suis rappelé que le 31 Décembre à minuit je me trouvais Praça do Comercio, assez seul parmi des milliers de fêtards. Comi as doze passas. Fiz um desejo e pensei "Je ne suis pas très superstitieux mais pourvu que ça marche." Anyway, to wish is to believe. I'm glad to remind and reinvent this wish. On verra bien..
Saturday, January 13, 2007
VODKA
Malgré le réchauffement de la planète, cette saison est froide pour les âmes. A Lisbonne comme à Paris chacun bricole ses moyens pour résoudre ses problèmes. Les anxiolitiques pour l'une, la corde pour l'autre, la vodka pour moi. La corde est un moyen radical, ce n'est pas un moyen acceptable. Aux vivants de ne pas l'oublier... et de savoir accepter.
BANANAS
Friday, January 12, 2007
PARIS LISBONNE
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