Monday, April 28, 2008

LE PEINTRE SANS NOM



Campo de Ourique est un quartier d'artistes. Pas très loin de la publicité du peintre João, X proclame avec emphase qu'il est l'auteur de son propre graffiti. Le choix du fond rose et le maniement du spray font preuve d'un certain savoir-faire, la souplesse du trait est élégante, on est preque au niveau de la calligraphie.
Pour ce qui est du sens le spectateur sera un peu perplexe: se revendiquer " auteur " et rester anonyme ne sont-elles pas a priori deux démarches qui s'annulent?

Thursday, April 24, 2008

LE NOM DU PEINTRE

Web, site, blog, net ou même petit prospectus dans la boite à lettre, João s'en fiche. Il écrit son nom, son numéro de portable et basta. Le hiéroglyphe/ gribouilli à côté n'a pas grande signification, peut-être essuyer le pinceau avant de commencer à s'en servir. Un artisan qui fait une publicité artisanale, on ne devine pas grand chose sur son savoir faire ( minimaliste et assez brouillon ? ) ,on sait comment il s'appelle et qu'il a un peu de materiel pour travailler.

Thursday, April 17, 2008

BIEN NOMMÉ ?

Hotdog: food, hotgirl: massage, hotmec: plombier à Campo de Ourique. ???

Tuesday, April 15, 2008

OBJET BIEN NOMMÉ


L'horloge Bonneur, la bonne heure, le bonheur, quel programme !

Thursday, April 3, 2008

ETRANGES PLAISIRS

Le petit déjeuner peut être avec thé ou café mais pour être réussi il doit se prendre avec le journal. O Público à Lisbonne, Libé à Paris, les Nouvelles Calédoniennes à Nouméa, ce qui importe c'est que se soit le journal du jour. Et comme " good news is no news ", tous les matins je ré-apprends que les serbes détestent les kosovars, les soudanais du nord terrorisent ceux du sud, les chiites s'entretuent en Irak, une mère cherche désespéremment sa fille à Benfica, un oncle a violé sa nièce à Fatima, il y trop d'eau à Bénarès, on manque d'eau à Brasilia, tous les jours c'est un peu nouveau et tous les jours c'est assez pareil et assez horrible.
Je le sais à l'avance et pourtant, tous les matins, c'est avec un plaisir fort, presque physique, que je m'installe devant mon café et mes toasts, que j'ouvre le journal et que je commence à lire les nouvelles du jour.