Monday, October 6, 2008

J AIME LES FILLES


L'une me réveille à 8 heures du matin le 4 octobre pour me souhaiter " Bonne fête, bon St François mon grand", l'autre veut s'amuser avec moi dia 5 de outubro ( pour fêter la proclamation de la république portugaise ? ), l'une revient de New-York, l'autre part à Dallas et il faut que j'aille chercher la troisième à ses cours d'initiation musicale, l'une me dit qu'elle va mieux vu qu'elle commence à sortir parfois de son appartement pour quelques pas dans la rue, l'autre me dit qu'elle va mieux vu qu'elle sortira demain soir avec moi, l'une m'invite au premier soir du festival do film francès, j'invite l'autre au deuxième soir du même festival, je raccompagne l'une chez elle avec son pochon de chez Jumbo, je raccompagne l'autre chez elle avec son cartable du lycée français, l'une va m'envoyer du foie gras, l'autre va m'envoyer un quatre-quart, l'une m'ouvre la porte en soutien gorge noir tipo italiana anos 60, l'autre m'ouvre la porte en nuisette blanche tipo estou a sair da cama, l'une me parle des mites normandes, l'autre me parle des mouches portugaises de fin de saison, l'une m'a préparé de la soupe pour la semaine, l'autre va me préparer un pique nique pour bientôt, quelques unes aimeraient en savoir plus sur Toutoune et moi et moi et moi j'écoute ma compile de Jacques Dutronc: " j'aime les filles de la Rochelle, j'aime les filles de Camaret, j'aime les filles intellectuelles, j'aime les filles qui me font marrer..... "

4 comments:

Anonymous said...

"Il vaut mieux aimer qu'être aimé. C'est plus sûr."

Citation de Sacha Guitry

Anonymous said...

"Moi, j'aime les garçons" Citation de Toutoune

Anonymous said...

moi j'en aime un qui m'aime pas.Toujours est-il que j'en ai marre des cactus.C'est masculin cactus,non?
GBM

Anonymous said...

Sur l'amour.
..." Je tenais l'amour pour une sorte de croyance, une forme de religion à visage humain. Au lieu de croire en Dieu, on avait foi en l'autre, mais l'autre justement n'existait pas davantge que Dieu. L'autre n'était que le reflet trompeur de soi-même, le miroir chargé d'apaiser la terreur d'une insondable solitude.
Nous avons tous la faiblesse de croire que chaque histoire d'amour est unique, exceptionnelle.
Rien n'est plus faux. Tous nos élans de coeur sont identiques, reproductibles, prévisibles. Passé le foudroiment initial viennent les longues journées de l'habitude qui précèdent le couloir infini de l'ennui. Tout cela est embarrassé dans le creux de nos coeurs. Le rythme et l'intensité de ces séquences dépendent uniquement de notre taux d'hormones, de l'humeur de nos molécules et de la rapidité de nos synapses. Notre éducation - notre dressage, devrais-je dire- se charge du reste, c'est -à-dire de nous faire croire qu'un esprit obnubilé, un ventricule palpitant et une queue bien raide sont les marques bienheureuses de je ne sais quelle grâce divine ou surnaturelle accordée au cas par cas aux mortels que nous sommes.
L'amour est l'un de ces sentiments sophistiqués que nous avons appris à développer. Il fait partie des divertissements opiacés qui nous aident à patienter en attendant la mort."...
Une vie française,
de Jean-Paul Dubois