C'est à cette époque que j'ai commencé à trouver bien compliquée la grammaire de la vie avec tellement d'exceptions qu'on se demande où est passée la règle, le passé rarement simple, le futur souvent antérieur, les verbes les plus utilisés toujours irréguliers, compliqué de faire ce que j'avais envie de faire, compliqué de dire ce que j'avais envie de dire.
À Lisbonne j'ai appris à supporter puis à apprécier les attaques de saudade, ce mal typiquement português et souvent contagieux quand on vit parmi les indigènes. J'aime bien cette idée de transformer la bête nostalgie en quelquechose de presque agréable, d'en faire um mal de que se gosta ou um bem de que se sofre, j'aime bien les sensations compliquées, les sentiments ambivalents. Je m'y retrouve.
3 comments:
Feliz aquele que administra sabiamente
A tristeza e aprende a reparti-la pelos dias
Podem passar os meses e os anos nunca lhe faltará
Tão verdade
pois é
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